Les ondes de choc. Beaucoup les connaissent de nom, mais à quoi faut il s’attendre ?
Nos kinésithérapeutes du sport à Paris chez KOSS utilisant fréquemment les ondes de choc en kinésithérapie et les médecins du sport les prescrivent souvent les rendant assez populaires dans le milieu de la rééducation sportive. Certains d’entre vous en ont donc surement déjà entendu parlé.
Que ça soit par :
– Une recommandation du médecin du sport
– Un retour d’ami
– Des recherches sur votre pathologie (tendinopathie / tendinite épaule, genou, tendon d’achille…)
– Une ancienne blessure qui a nécessité une rééducation
Mais très peu parmi vous savent à quoi s’attendre réellement.
Les Ondes de Choc ça peu faire mal et ce soin n’est donc pas toujours une partie de plaisir.
Qu’est ce que les ondes de choc ?
Les ondes de choc sont des mouvements de très haute pression provoquées, par exemple, par une explosion, un tremblement de terre ou un avion dépassant le mur du son. Rassurez vous cela est bien moins traumatique avec nos appareils d’onde de choc.
Comment ça fonctionne concrètement en séance de kiné ?
On applique une petite tête métallique au niveau de la zone à traiter, souvent déjà sensible. Grâce à un compresseur géré par un boitier permettant de sélectionner Puissance, Fréquence et Nombre de coups, cette petite tête vient percuter à de nombreuse reprises (souvent 2000 coups) et à différentes intensités (1 à 3 bar) la zone en question.
Petit point technique et fort intéressant :
Les piments rouges contiennent de la capsaïcine. Dans un premier temps, cette substance excite les fibres nerveuses C dont le rôle est de transmettre la douleur avant de les inhiber pendant une période prolongée.
Vous connaissez tous cette sensation : la bouche est littéralement en feu avant de ne plus rien sentir.
Les recherches ont montré que la thérapie par ondes de choc fonctionne sur le même principe1. Lorsqu’elles sont activées, les fibres nerveuses C libèrent une substance spécifique (substance P) dans le tissu ainsi que dans la moelle épinière. Cette substance provoque un léger inconfort pendant et après le traitement par ondes de choc. Cependant, avec une activation prolongée, les fibres nerveuses C deviennent incapables pendant un certain temps de libérer de la substance P et d’enclencher une douleur2.
Une quantité moindre de substance P dans le tissu entraîne une diminution de la douleur. Mieux encore : moins de substance P entraîne le déclin d’une inflammation neurogénique3.
Ce qui, avec la libération de facteurs de croissance et l’activation de cellules souches dans le tissu traité, favorise la guérison4.
L’intérêt des ondes de choc en kinésithérapie ?
– Réduction de la douleur ressentie
– Augmentation de la circulation sanguine localement
– Active le processus de guérison enclenché par la stimulation des cellules souches
Dans quel cas nous utilisons les ondes de choc ?
– Tendinopathie / tendinite d’épaule, genou tendon rotulien, tendon d’achille…
– Douleurs aigues
– Douleurs chroniques
– Lésions musculaires
– Calcifications
Et quel est le résultat des ondes de choc en kinésithérapie du sport ?
Généralement un peu de douleur pour commencer. Mais pratiqué dans les règles et selon les protocoles adaptés à votre pathologie c’est un formidable outils pour optimiser votre traitement en kinésithérapie du sport.
Avec toutes ces infos vous n’en voudrez plus à votre kiné du sport pour les première douleurs. Il pense à votre bien sur le long terme !
Retrouvez toutes les information sur cet appareil sur :
Tous les centres de kinésithérapie du sport KOSS à Paris sont équipés de cet outils et tous les kinésithérapeutes du sport KOSS sont formés à cette technologie ainsi qu’aux protocoles de soins spécifiques à certaines pathologies.
Bibliographie
1 Maier et al., Clin Orthop Relat Res 2003; (406):237–245.
2 In addition, shock waves activate the so-called Aδ nerve fibers (sensory afferent nerve fibers from the periphery) via receptors in the tissue.
According to Melzack and Wall’s gate control theory (Science 1965; 150:971–979) these activated Aδ fibers then suppress the conduction of pain in the second-order neuron of the sensory pathway in the dorsal horn of the spinal cord.
3 The release of substance P, CGRP (calcitonin gene-related peptide) and other inflammation mediators from afferent nerve fibers is generally referred to as “neurogenic inflammation” (Richardson and Vasko, J Pharmacol Exp Ther 2002; 302:839–845). It is also linked to the pathogenesis of tendinopathies such as tennis elbow and plantar fasciitis (Roetert et al., Clin Sports Med 1995; 14:47–57; LeMelle et al., Clin Podiatr Med Surg 1990; 7:385–389).Shock wave treatment causes a drop in substance P and CGRP in the tissue (Maier et al., 2003; Takahashi et al., Auton Neurosci 2003; 107:81–84).
4 Shock waves in the treated tissue lead to a stronger expression of growth factors such as BMP (bone morphogenetic protein), eNOS (endothelial nitric oxide synthase), VEGF (vascular endothelial growth factor) and PCNA (proliferating cell nuclear antigen) as well as to an activation of stem cells
(Wang CJ, ISMST Newsletter 2006, Vol. 1, Issue 1; Hofmann et al., J Trauma 2008; 65:1402–1410).
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