Le syndrome rotulien, la pathologie fréquente des coureurs
Dans les blessures et douleurs de genou, le diagnostic le plus fréquent est le syndrome rotulien. Le syndrome rotulien ou syndrome fémoro-patellaire touche plus fréquemment les femmes et les amateurs de course à pied. Même s’il existe différentes raisons à l’origine de l’apparition du syndrome rotulien, nous constatons qu’un schéma se reproduit majoritairement. Il s’agit d’une femme qui se remet au sport ou qui débute une activité comme le running ou le fitness. On constate lors de l’examen clinique des indices caractéristiques avec :
– déficit de force des ischio-jambiers
– Pas d’activation du grand fessier sur le travail d’extension
– Un déficit de force dans les pieds et un manque de contrôle
– Un valgus de genou non maîtrisé lors des mouvements de flexion (squat / fente / saut)
– Une rotation interne de hanche et un déficit de rotation externe
Avec ce schéma et une progression non maîtrisée, le genou souffre de trop de contraintes. Sollicité de manière excessive lors du cours de fitness ou de longues sorties, le genou finit par devenir sensible lors de la pratique sportive. Le repos est bénéfique dans un premier temps mais ne règle en rien le fond du problème. On le voit souvent dans l’histoire de nos patients. On entend régulièrement : »J’ai eu mal au genou donc je me suis arrêté deux semaines puis j’ai repris. J’avais encore plus mal en reprenant donc je décide de me soigner ». Sans comprendre le mécanisme lésionnel, la manière dont le corps encaisse les contraintes et se renforce, il est difficile de soulager un syndrome rotulien. Notre travail consiste donc avant tout, à éduquer nos patients sur la gestion de la douleur et de l’effort, pour que seul il sache quantifier la contrainte qu’ils appliquent sur leurs genoux pour ne pas souffrir et progresser efficacement.
Les ménisques et la sensation de blocage
Lorsque l’on parle de problèmes de genou dans le sport on pense très vite aux ménisques et aux lésions méniscales. En effet au sein des centres KOSS notre équipe de kinésithérapeutes reçoit chaque jour des personnes souffrant d’un ménisque. Les signes que l’on nous décrit sont principalement :
– pincement précis dans le genou
– sensation de blocage
– douleur à la descente des escaliers
Les sports avec des pivots et des appuis sont souvent à l’origine de ces lésions. En tant que kiné il est important pour nous d’avoir le diagnostic précis du médecin et dans certains cas les résultats d’imagerie. En effet, le traitement des lésions méniscales n’est pas toujours simple. Il est important de comprendre l’origine de la lésion ou le mouvement déclencheur.
Il arrive aussi qu’une seule manipulation suffit à régler un problème du ménisque. Une technique manuelle de mobilisation spécifique du ménisque peut permettre de le remettre dans son axe et le genou se retrouve instantanément libéré et peut bouger de nouveau normalement. Nous recevons aussi des patients suite à des des interventions chirurgicales sous arthroscopie pour des sutures méniscales ou des méniscectomies. La prise en charge est totalement différente et nécessite plus de temps pour une reprise sportive sereine.
La tendinopathie rotulienne et le Crossfit
Lorsque l’on parle de problèmes de genou dans le sport on pense très vite aux ménisques et aux lésions méniscales. En effet, au sein des centres KOSS notre équipe de kinésithérapeutes reçoit chaque jour des personnes souffrant d’un ménisque. Les signes que l’on nous décrit sont principalement :
– pincement précis dans le genou
– sensation de blocage
– douleur à la descente des escaliers
Les sports avec des pivots et des appuis sont souvent à l’origine de ces lésions. En tant que kiné il est important pour nous d’avoir le diagnostic précis du médecin et dans certains cas les résultats d’imagerie. En effet, le traitement des lésions méniscales n’est pas toujours simple. Il est important de comprendre l’origine de la lésion ou le mouvement déclencheur.
Il arrive aussi qu’une seule manipulation suffit à régler un problème du ménisque. Une technique manuelle de mobilisation spécifique du ménisque peut permettre de le remettre dans son axe et le genou se retrouve instantanément libéré et peut bouger de nouveau normalement. Nous recevons aussi des patients suite à des des interventions chirurgicales sous arthroscopie pour des sutures méniscales ou des méniscectomies. La prise en charge est totalement différente et nécessite plus de temps pour une reprise sportive sereine.
Le dos du sportif, une blessure encore trop fréquente
Au sein des centres KOSS nous voyons venir de nombreux sportifs avec des douleurs de dos. Il s’agit parfois de cervicalgie où torticolis ou bien de dorsalgie aiguë mais bien souvent c’est la région lombaire qui est source de douleur. Les lombalgies des sportifs que nous recevons peuvent être aiguës ou chroniques. Il n’est pas toujours simple de faire la part des choses entre les causes de l’activité professionnelle et les contraintes de la pratique sportive. mais quoi qu’il en soit nous constatons souvent :
– un déficit de mobilité de hanche en ouverture
– une raideur de bassin
– des psoas trop tendus ou spasmes
– une charnière L5S1 peut mobile
– des extenseurs du rachis peut endurants
– une chaîne postérieure pas assez souple
Pour obtenir un résultat efficace, cela demande une participation active de nos patients et un travail quotidien d’auto rééducation. Ce travail se décompose en exercices de souplesse, de mobilité et de renforcement spécifique. Ensuite, outre la phase d’éducation thérapeutique débute la phase de réathlétisation pour un reprise du sport en toute confiance.
Les principales blessures des patients KOSS
L’épaule du sportif et le déséquilibre musculaire
Les blessures et les douleurs de l’épaule sont à l’origine de nombreuses consultations. Le plus souvent, il s’agit de douleurs tendineuses, provoquées par un déséquilibre musculaire. En effet on constate un schéma récurrent avec un déficit de force des rotateurs externe et un enroulement de l’épaule faire l’avant avec la traction des pectoraux et du muscle sous clavier. Lorsque ce schéma est installé, on constate aussi une rotation de la clavicule et une bascule de l’omoplate. Notre travail en tant que kinésithérapeute est donc de rétablir la mobilité articulaire, rééquilibrer les forces musculaires et stabiliser tout cela par un travail musculaire efficace. Cette rééducation demande une bonne participation de nos patients et un travail quotidien sur plusieurs semaines pour obtenir un résultat durable et éviter les rechutes.
Les entorses de la cheville et les problèmes de pied.
Blessure quasiment incontournable des sportifs, l’entorse de cheville fait donc partie des principales blessures que l’on rencontre dans les centres KOSS. Que ce soit seul ou lors d’un contact lorsque la cheville se tord violemment c’est souvent l’entorse. Il existe différents stades et celui que nous voyons le plus est le stade 2. En fonction de la gravité et du moment de la rééducation notre travail consiste à :
– soulager
– drainer
– mobiliser
– renforcer
– stabiliser
C’est ensuite que commence le travail de proprioception et de reprise du geste sportif. Pour nous le plus important dans la rééducation d’une entorse de cheville, c’est de faire en sorte que la cheville soit forte et stable pour éviter la rechute.
Le cas particulier des blessures musculaire LMA
Les lésions musculaires sont variées mais celles que nous rencontrons le plus sont les lésions des ischio-jambiers, des mollets et du quadriceps.
La prise en charge dès LMA, lésion myoaponévrotique sont particulières. Elle nécessite une échographie en amont pour connaître la nature de la lésion et sa gravité. Puis un protocole précis est suivi pour une cicatrisation optimale et afin d’éviter une future faiblesse dans le muscle. Le travail musculaire en excentrique fait partie de la rééducation dans un premier temps. Bien que nous soyons attentifs aux ressentis de nos patients, suite à une lésion musculaire, la reprise du sport ne se fait qu’après une échographie validant le bon état du muscle lésé.