La bronchiolite aiguë est une infection virale fréquente chez les nourrissons, touchant environ 30 % des enfants âgés de 1 à 24 mois en France. Parmi ces cas, 98 % bénéficient d’un traitement en ambulatoire.
Traditionnellement, la kinésithérapie respiratoire était largement prescrite pour traiter la bronchiolite du nourrisson, avec des taux de prescription atteignant 82 à 99 %.
Cependant, les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) publiées en novembre 2019 ont modifié cette approche. Désormais, les techniques de désencombrement bronchique, telles que l’accélération du flux expiratoire (AFE), ne sont plus recommandées dans la prise en charge de la bronchiolite aiguë du nourrisson. Cela ne veut pourtant pas dire que la kinésithérapie respiratoire du nourrisson est inutile et inefficace car elle regroupe bien d’autres techniques que nous verrons dans cette page.
Malgré cette directive, la kinésithérapie respiratoire continue d’être pratiquée dans certains contextes. Une étude menée au service des urgences pédiatriques de l’Hôpital Robert-Debré à Paris a révélé que chez 94,7 % des nourrissons traités par kinésithérapie respiratoire, une amélioration du score clinique de Wang a été observée, indiquant une réduction de la sévérité de la bronchiolite.
Les constats sur le terrain montrent que sur les bébés confiés aux kinésithérapeutes, très peu d’enfants sont ensuite hospitalisés aux urgences pédiatriques.
KOSS Paris forme les kinésithérapeutes à cette spécialité et nous proposons des séances adaptées à chaque bébé, permettant une meilleure oxygénation et un retour rapide au confort respiratoire. Cette prise en charge personnalisée vise à réduire les symptômes et à prévenir d’éventuelles complications comme des durées prolongées d’infection, des surinfections et des hospitalisations en service d’urgence pédiatrique, garantissant ainsi une récupération optimale.