Pour lutter contre la rhizarthrose, plusieurs techniques existent.
La kinésithérapie
La kinésithérapie se trouve au cœur de la prise en charge de la rhizarthrose, que ce soit en complément d’un traitement médical ou après une chirurgie.
Les séances de rééducation visent à :
- Soulager la douleur.
- Prévenir les déformations, limiter les risques d’immobilisation et freiner la progression de la rhizarthrose.
- Renforcer les muscles autour de l’articulation trapézo-métacarpienne pour en améliorer la stabilité et la fonction.
- Maintenir ou restaurer la mobilité pour préserver l’autonomie dans les gestes du quotidien.
Différentes techniques peuvent être utilisées :
- Les massages pour détendre les muscles et apaiser les tensions.
- Des étirements des muscles longs et courts, efficaces pour lutter contre la déformation.
- La cryothérapie ou thermothérapie, selon les moments où les douleurs se manifestent : le froid pour apaiser les douleurs en fin de journée et la chaleur pour soulager les raideurs matinales.
- Des gestes de recentrage articulaire, pour replacer les os dans leur alignement naturel et réduire les contraintes sur l’articulation.
- Des exercices de préhension, pour renforcer la coordination entre le pouce et l’index.
Afin de maximiser les bienfaits des séances, votre kinésithérapeute vous guide sur les postures et gestes à privilégier pour protéger vos articulations au quotidien. Cela inclut des ajustements simples mais efficaces pour réduire les contraintes sur le pouce et prévenir la progression de la pathologie.
Cependant, la rééducation doit être faite par un professionnel diplômé, car des exercices mal réalisés peuvent entraîner des compensations ou aggraver les symptômes.
Le cabinet de kinésithérapie KOSS Paris, spécialisé dans la prise en charge des pathologies de la main, propose des programmes personnalisés, conçus pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.
Grâce à leur expertise et à des techniques modernes, les séances sont adaptées pour favoriser une récupération efficace, préserver votre autonomie et améliorer votre qualité de vie. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour débuter un accompagnement sur mesure.
Traitement médical
Des anti-inflammatoires ou des antalgiques peuvent être prescrits pour réduire l’inconfort et soulager les douleurs.
Dans certains cas, des infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique sont utilisées pour diminuer l’inflammation et améliorer temporairement la mobilité.
Le port d’une attelle peut également être recommandé pour stabiliser l’articulation et limiter les mouvements douloureux.
Traitement chirurgical
En cas d’échec des traitements médicaux, une intervention chirurgicale peut être envisagée. L’objectif de la chirurgie est généralement de retirer ou de remplacer l’articulation abîmée. Le choix de l’intervention dépend de l’état de santé du patient, de la nature et de la gravité des lésions, ainsi que des résultats attendus.
Parmi les techniques courantes figurent la trapézectomie, qui consiste à retirer l’os trapèze, ou la pose d’un implant pour restaurer la fonction articulaire.