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Fracture du poignet

La fracture du poignet est l’une des blessures osseuses les plus fréquentes, avec environ 130 000 cas recensés chaque année en France. Les fractures diffèrent selon l’os concerné et la direction du déplacement (vers l’avant ou l’arrière). Les plus courantes touchent le scaphoïde et l’extrémité inférieure du radius, notamment dans le cas de la fracture de Pouteau-Colles.

Souvent causée par une chute avec appui sur la main, cette blessure peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les seniors et les sportifs exposés à des risques de chute.

La kinésithérapie permet de restaurer la mobilité du poignet, de soulager les douleurs et de réduire les risques de récidive.

Les causes et facteurs de risques d’une fracture du poignet

Lorsque la main cherche à amortir un impact, la pression exercée sur le poignet peut entraîner une cassure, le plus souvent au niveau du radius distal. Ce type de fracture, connu sous le nom de fracture de Pouteau-Colles, est l’une des blessures les plus courantes du membre supérieur.

Deux catégories de personnes sont principalement touchées :

  • Les personnes âgées : L’ostéoporose, qui fragilise les os, rend cette population particulièrement vulnérable. Une simple chute de leur hauteur peut suffire à fracturer le radius ou l’extrémité inférieure de l’ulna, souvent en raison du réflexe de réception sur la main.
  • Les jeunes actifs : Cette tranche d’âge est davantage exposée en raison de la pratique de sports à risque, comme le ski, le roller ou le VTT, où les chutes sont fréquentes. Les accidents de la route ou certaines professions nécessitant une sollicitation intense des mains augmentent également le risque de fracture.

Les symptômes d’une fracture du poignet

Une fracture du poignet se manifeste par des symptômes immédiats :

  • Une douleur intense au niveau du poignet, aggravée par le mouvement ou la pression.
  • Un gonflement ou une rougeur autour de l’articulation.
  • Une déformation visible, parfois accompagnée d’un angle anormal au niveau du poignet.
  • Une difficulté, voire une incapacité, à bouger la main ou les doigts.
  • Parfois, des ecchymoses apparaissent autour de la zone blessée.

En présence de ces signes, consulter rapidement un médecin permet de confirmer le diagnostic et d’éviter les complications.

Comment diagnostiquer une fracture du poignet ?

Le diagnostic repose sur plusieurs étapes :

Examen clinique

Le médecin commence par un examen physique, au cours duquel il évalue la douleur, la mobilité et les éventuelles déformations. La palpation permet de localiser précisément la zone touchée et de détecter une instabilité articulaire.

Examen(s) d’imagerie

Une radiographie est réalisée pour confirmer la fracture et déterminer son étendue. 

Deux radiographies sont effectuées : une poignet de face, et une poignet de profil. Elle permet d’identifier les fractures simples ou complexes et de localiser précisément les zones endommagées. 

Dans certains cas, un scanner peut être nécessaire pour évaluer les lésions associées, comme des dommages ligamentaires ou des fractures occultes non visibles à la radiographie. 

Quels traitements pour une fracture du poignet ?

Le traitement d’une fracture du poignet dépend de la gravité de la blessure, de l’âge du patient et de ses besoins fonctionnels.

La kinésithérapie

Toute fracture du poignet, qu’elle soit opérée ou simplement immobilisée par un plâtre ou une attelle, entraîne une raideur variable au niveau de l’articulation. Une fois l’os suffisamment consolidé, il est nécessaire de rétablir la mobilité du poignet et des doigts, grâce à des séances de rééducation.

Pour rétablir la sensibilité de la main et des doigts, le kinésithérapeute utilise divers protocoles :

  • Les massages pour relâcher les tensions.
  • Des techniques de visualisation de mouvements et exercices tactiles pour reconnaître les textures, formes et objets.
  • Un drainage lymphatique.
  • Des exercices progressifs pour renforcer les muscles et améliorer les fonctions premières de la main comme la préhension, l’écriture ou le lâcher-prise.
  • Un traitement de physiothérapie.

Certains kinésithérapeutes utilisent la tecarthérapie Winback pour accélérer le processus de guérison et soulager la douleur. Cette technique facilite également une récupération plus rapide de la mobilité articulaire.

L’objectif est de permettre au patient de reprendre ses activités sans douleur et de prévenir les récidives.

Ces traitements sont recommandés au cours des trois premiers mois suivant le traumatisme. En général, il faut compter entre 4 et 6 mois de kinésithérapie après l’opération. 

Des gestes du quotidien sont également réappris pour assurer une reprise progressive des activités.

Le cabinet de kinésithérapie KOSS Paris propose des programmes de rééducation personnalisés pour accompagner chaque patient dans sa récupération.

Traitement chirurgical

Pour les fractures déplacées, instables ou complexes, une intervention chirurgicale est nécessaire pour réaligner les os à l’aide de broches, de plaques ou de vis.

Le choix de la technique dépend du type de fracture :

  • Fracture de Pouteau-Colles : Traitée par brochage sous anesthésie loco-régionale, avec insertion de trois broches et immobilisation par attelle pendant 6 semaines.
  • Fracture de Goyrand-Smith : Corrigée par une plaque fixée via une incision à l’avant du poignet, suivie d’une immobilisation de 6 semaines.
  • Fractures comminutives : Peuvent nécessiter une combinaison de plaques, broches ou fixateurs externes, retirés après consolidation.

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