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Conflit de hanche

Le conflit fémoro-acétabulaire est une anomalie de l’articulation de la hanche qui entraîne un contact anormal entre le col du fémur et le cotyle du bassin (acétabulum). Cette pathologie, souvent méconnue, provoque des douleurs et peut, à long terme, favoriser l’apparition d’une arthrose. Les douleurs apparaissent surtout lors des activités sportives, notamment celles qui sollicitent fortement la hanche en flexion.

La kinésithérapie est au cœur de la prise en charge de ce trouble. En plus de soulager les douleurs et d’améliorer la mobilité, elle aide à renforcer les muscles du bassin et du tronc pour mieux stabiliser l’articulation.

Conflit de la hanche : causes et facteurs de risques

Le conflit fémoro-acétabulaire concerne en particulier les adultes actifs entre 25 et 50 ans, avec des manifestations qui peuvent différer entre les hommes et les femmes.

Ses origines restent mal définies, mais des prédispositions génétiques pourraient être en cause. Deux anomalies mécaniques peuvent être à l’origine du conflit :

  • Un cotyle trop couvrant qui limite le mouvement naturel de la hanche.
  • Une déformation osseuse du col du fémur qui gêne son articulation avec le bassin.

Lorsqu’elles sont associées à une sollicitation excessive, notamment chez les sportifs, ces anomalies entraînent des microtraumatismes répétés qui contribuent au développement de la pathologie. Un choc direct peut également déclencher les symptômes.

Les personnes pratiquant des disciplines nécessitant des flexions répétées de la hanche, comme le football, la danse, le hockey ou les arts martiaux, sont particulièrement exposées.

Quels sont les symptômes du conflit fémoro-acétabulaire de la hanche ?

Le principal symptôme est la douleur, localisée au pli de l’aine et irradiant parfois vers le côté externe de la hanche. Cette douleur devient plus intense avec le temps, notamment lors de la pratique sportive ou après une période de repos prolongée.

D’autres signes peuvent accompagner cette gêne :

  • Une réduction progressive de la mobilité articulaire.
  • Une raideur de la hanche, rendant certains mouvements difficiles.
  • Des sensations de craquement au niveau de l’articulation.

Comment diagnostiquer un conflit de la hanche ?

Le diagnostic repose sur un examen clinique et des examens d’imagerie.

Lors de la consultation, plusieurs évaluations sont réalisées :

  • Un interrogatoire sur l’historique des douleurs et leur impact sur les activités quotidiennes.
  • Une observation de la posture et de la marche.
  • Des tests de mobilité et de résistance pour identifier les limitations fonctionnelles.
  • Une évaluation neurologique du membre inférieur.

La confirmation du diagnostic nécessite un bilan radiologique. Une radiographie permet d’identifier la présence d’un conflit osseux. Dans certains cas, un arthroscanner ou une IRM sont prescrits pour évaluer l’état du cartilage et détecter d’éventuelles lésions associées.

Traitements du conflit de la hanche

La kinésithérapie

La kinésithérapie est la solution privilégiée pour soulager la douleur, corriger les déséquilibres musculaires et préserver la mobilité articulaire.

Les séances permettent de :

  • Réduire la douleur et l’inflammation.
  • Restaurer une bonne mobilité de la hanche.
  • Renforcer les muscles du bassin et du tronc pour stabiliser l’articulation.
  • Adapter l’activité physique pour éviter les gestes aggravants.

Un travail musculaire ciblé est mis en place afin de corriger les déséquilibres qui fragilisent l’articulation. Des exercices progressifs améliorent la stabilité et la coordination, réduisant ainsi les contraintes exercées sur la hanche. Les muscles du tronc, et ceux du bassin, sont principalement travaillés.

Certaines activités comme la natation ou le vélo sont recommandées pour maintenir la condition physique sans risquer d’aggraver la pathologie.

L’éducation thérapeutique fait également partie de la prise en charge. Le kinésithérapeute donne des conseils sur les postures et les mouvements à éviter pour prévenir les récidives.

En cas d’intervention chirurgicale, la rééducation est adaptée aux recommandations du chirurgien et vise à restaurer progressivement les amplitudes articulaires, en limitant les contraintes sur la hanche pendant la phase de récupération.

Une prise en charge précoce en kinésithérapie permet de limiter l’évolution de la pathologie et d’éviter une aggravation vers l’arthrose.

Les centres de kinésithérapie KOSS Paris proposent une rééducation adaptée aux besoins de chaque patient, en mettant en place des techniques modernes pour restaurer la mobilité et permettre un retour aux activités sans douleur.

Traitement médical et chirurgical

Le traitement initial repose sur une approche conservatrice :

  • Un ajustement des activités pour limiter les mouvements douloureux.
  • Des anti-inflammatoires pour apaiser les symptômes.
  • Un suivi en kinésithérapie pour améliorer la fonction articulaire.

Si les symptômes persistent après plusieurs semaines de rééducation, une intervention chirurgicale peut être envisagée.

L’arthroscopie permet de corriger les anomalies osseuses en limitant les complications post-opératoires. Une chirurgie plus invasive est réservée aux déformations importantes nécessitant une correction plus poussée.

UNE MARQUE DU GROUPE

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