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Conflit postérieur de cheville

Le conflit postérieur de cheville provoque une douleur à l’arrière de l’articulation lors des mouvements en flexion plantaire. Cette pathologie touche notamment les sportifs pratiquant la danse ou les sports avec appuis prolongés sur la pointe des pieds.

Elle peut survenir après un traumatisme comme une entorse, entraînant une gêne fonctionnelle durable.
La kinésithérapie aide à restaurer la mobilité, soulager la douleur et limiter la récidive grâce à des techniques spécifiques.

Sommaire
Explications

Explications du conflit postérieur de cheville

Le conflit postérieur est dû à des contraintes entre le calcanéum et le tibia à l’arrière de l’articulation de la cheville lors du mouvement du pied vers le bas en flexion plantaire.

Ce problème de conflit postérieur est majoré par des positions de “pointe” c’est-à-dire la pointe de pied vers le bas comme en danse par exemple. Il s’agit d’une pathologie ou blessure articulaire. Elle peut être consécutive à une lésion d’un ligament de la cheville après un traumatisme comme une entorse. Le point douloureux peut se situer proche du tendon d’Achille ou des tendons fibulaires ou tibial postérieur. À l’examen clinique on peut retrouver une zone douloureuse, un gonflement, un phénomène inflammatoire local, une instabilité fonctionnelle et une pratique sportive limitée.

Examens complémentaires de la cheville

Au niveau des examens complémentaire il est préconisé dans l’ordre, la radiographie et si besoin l’arthroscanner ou l’IRM en fonction du type de tissu suspecté à l’examen clinique et à la palpation. On peut rechercher des séquelles de fractures, une compression, un signal inflammatoire, l’état du cartilage.

Principes du traitement en kinésithérapie

Le but en kinésithérapie et en physiothérapie est là encore est de diminuer les contraintes mécaniques autant que possible. Le kinésithérapeute peut pratiquer des mobilisations articulaires avec des corrections mécaniques. Le massage associé à des glissements est utile tout comme les ventouse et les crochets pour agir sur le fascia. Le kiné peut aussi utilisé les ondes de choc et la tecar thérapie pour favoriser le côté antalgique et la cicatrisation. Si cela ne suffit pas il y a l’infiltration. Sans résultat, ce sera l’arthroscopie. Cette intervention chirurgicale est décidé par le chirurgien orthopédique. L’immobilisation partielle avec une attelle n’est pas une solution efficace sur le long terme, mais peut s’avérer utile dans une phase de douleur aiguë. L’activité physique progressive et l’échauffement sont pertinent si l’encadrement est efficace.

UNE MARQUE DU GROUPE

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