Il s’agit d’une perturbation de mouvement de la cheville soit par un os ou un tissu mou. Cela impacte les mécaniques articulaires de la cheville (tibia / fibula / talus / calcanéum) mais aussi les articulations du pied par conséquent. LA gêne ou douleur peut avoir une incidence sur le tendon, le cartilage, le nerf, le ligament, c’est-à-dire sur toute l’anatomie de la cheville ou la biomécanique fonctionnelle des membres inférieurs.
Il existe différents conflits au niveau de la cheville en fonction de la zone touchée :
- Le conflit antérieur
- Le conflit postérieur
- Le conflit latéral
- Le conflit antérieur
Le conflit antérieur de cheville est souvent lié à des séquelles de traumatisme. Il peut y avoir la création d’une fibrose cicatricielle (adhérence tissulaire / fascia) voir d’un relief osseux que l’on appelle ostéophyte. Le signe de ce conflit est une douleur précise sur le devant de la cheville. En fonction de la localisation de la zone douloureuse, on peut en déduire le type de tissu incriminé. Si la douleur est externe on pense à une séquelle tissulaire alors que si la souffrance est interne le problème est sans doute osseux.
À l’examen clinique, on retrouve régulièrement une instabilité de cheville associée à une séquelle d’entorse.
Si ce problème s’aggrave, on arrive sur un phénomène d’arthrose, c’est-à-dire une usure ou lésion du cartilage articulaire. L’arthrose peut ensuite créer de la raideur avec une perte d’amplitude articulaire en flexion plantaire ou flexion dorsale de cheville.