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NCB

La Névralgie Cervico-Brachiale (NCB) est une atteinte douloureuse causée par l’irritation ou la compression d’un nerf situé au niveau du cou, dont le trajet se poursuit jusqu’au bras. Cette pathologie, parfois appelée « sciatique du bras » ou “sciatique du cou”, est liée à une lésion des vertèbres cervicales, en particulier les C5, C6 et C7. Elle peut toucher aussi bien les jeunes adultes que les personnes de plus de 50 ans atteints d’arthrose.

Grâce à la kinésithérapie, il est possible de soulager durablement les douleurs et de retrouver une mobilité optimale.

Quelles sont les causes de la névralgie cervico-brachiale ?

La névralgie cervico-brachiale est une pathologie nerveuse qui provoque généralement une douleur d’un seul côté du cou et du bras. L’atteinte des deux côtés reste rare, mais possible.

La compression ou l’irritation des racines nerveuses cervicales peut avoir des origines variées :

  • Des microtraumatismes répétés, souvent liés à de mauvaises postures ou à des activités sollicitant le cou.
  • Une arthrose cervicale
  • Une mauvaise posture prolongée, comme celle observée lors d’un travail sur écran.
  • Une hernie discale, fréquente chez les actifs et les sportifs.
  • Des traumatismes comme un coup du lapin après un accident.

Plus rarement, des pathologies graves comme une fracture cervicale ou un cancer.

Les symptômes de la névralgie cervico-brachiale

Les symptômes décrits par les patients varient en fonction de la gravité de la névralgie cervico-brachiale. Ils peuvent être présents en permanence, même au repos, et s’intensifier sous forme de crises douloureuses.

Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve : 

  • Une douleur irradiant du cou vers le bras.
  • Un engourdissement ou des fourmillements (paresthésie) le long du nerf.
  • Une diminution de la sensibilité et de la mobilité cervicale.
  • Des maux de tête.
  • Des vertiges ou des bourdonnements d’oreille dans certains cas.
  • Une perte de force ou une sensation de raideur dans le bras et la main.

Comment diagnostiquer une névralgie cervico-brachiale ?

Le diagnostic repose sur :

  • Un examen clinique, comprenant l’évaluation de la mobilité et de la sensibilité du cou et du bras.
  • Des radiographies du rachis cervical pour détecter une éventuelle arthrose ou une fracture.
  • Si nécessaire, des examens complémentaires comme une IRM pour préciser l’origine de la compression nerveuse.

Traitements de la névralgie cervico-brachiale

Kinésithérapie et rééducation

La kinésithérapie constitue une approche efficace pour traiter la névralgie cervico-brachiale. Elle permet de réduire les douleurs, de retrouver une meilleure mobilité et de limiter les risques de récidive. 

Un programme de rééducation personnalisé est conçu pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient. Les séances incluent :

  • Mobilisations douces pour améliorer l’amplitude des mouvements et réduire la compression nerveuse.
  • Massages ciblés pour détendre les tensions musculaires et favoriser la circulation sanguine.
  • Étirements pour assouplir les muscles du cou et soulager les nerfs comprimés.
  • Exercices de renforcement des muscles de la nuque et du cou affaiblis par la pathologie ou des traumatismes passés.
  • Neurodynamique, ou mobilisation des nerfs, pour restaurer leur mobilité.
  • Physiothérapie antalgique (ultrasons, électrothérapie) pour réduire les inflammations et atténuer les douleurs.

Le kinésithérapeute accompagne également le patient dans l’adaptation de son quotidien : conseils sur les postures à adopter, exercices à réaliser chez soi, ou encore ajustements ergonomiques afin d’entretenir les bienfaits de la rééducation. 

En intégrant ces techniques, les centres KOSS Paris proposent une prise en charge sur mesure pour permettre à chaque patient de retrouver confort et autonomie.

Traitement médical et chirurgical

Dans certains cas, le traitement médical peut être nécessaire pour soulager les symptômes :

  • Antalgiques ou anti-inflammatoires pour calmer la douleur.
  • Myorelaxants pour détendre les muscles contractés.
  • Port d’un collier cervical pour limiter les mouvements et stabiliser la zone en phase aiguë.
  • Corticoïdes en cas de douleurs persistantes.

La chirurgie, réservée aux cas graves, intervient uniquement lorsque la compression nerveuse entraîne un déficit moteur ou ne répond pas aux traitements conservateurs.

UNE MARQUE DU GROUPE

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