Nos traitements

Rééducation après fracture

Après une fracture, la rééducation joue un rôle essentiel pour récupérer force, mobilité et autonomie. Une prise en charge adaptée par un kinésithérapeute permet de restaurer les fonctions articulaires et musculaires tout en limitant les risques de complications. 

Chez IK & KOSS Paris, nos protocoles de rééducation sont personnalisés pour assurer une récupération optimale et progressive, en tenant compte de la nature de la fracture et des besoins spécifiques de chaque patient et des sports pratiqués.

Épidémiologie

Les principales zones anatomiques fracturées sont :

Fractures les plus fréquentes en fonction de l’âge

  • Enfants et adolescents : fractures du poignet, de l’avant-bras, de la clavicule et du coude suite à une chute
  • Adultes jeunes et sportifs : fractures des membres inférieurs (tibia, fibula), fractures du scaphoïde (poignet), fractures des côtes après un coup reçu ou une chute.
  • Personnes âgées : fractures du col du fémur, du poignet (Pouteau-Colles), de l’humérus (fracture de l’épaule) et des vertèbres (fractures en lien avec l’ostéoporose).

Zones anatomiques les plus concernées par les fractures

Membres supérieurs

  • Fracture du poignet (Pouteau-Colles) : très fréquente chez les femmes âgées atteintes d’ostéoporose, dans un contexte de chute et réception sur la main
  • Fracture du scaphoïde : souvent liée à une chute sur la main en extension, notamment chez les jeunes adultes et les sportifs. la plus fréquente et la plus redoutée des fractures du poignet.
  • Fracture de la clavicule : commune chez les enfants et les sportifs après une chute sur l’épaule.
  • Fracture de l’humérus : touche principalement les personnes âgées après une chute de faible énergie.

Membres inférieurs

  • Fracture du col du fémur : l’une des plus graves, particulièrement chez les personnes âgées, avec un risque important de complications et de perte d’autonomie.
  • Fracture du tibia : fréquente chez les sportifs et après des accidents de la voie publique.
  • Fracture bi-malléolaire (fracture tibia-péroné) : dans les torsions et les accidents sportifs

Rachis et thorax

  • Fractures vertébrales : tassement vertébraux en lien avec l’ostéoporose
  • Fractures costales : fréquentes après des chocs thoraciques (accidents, sports de contact).

Facteurs de risque associés aux fractures

  • Facteurs intrinsèques : âge avancé, ostéoporose, troubles de l’équilibre, carences en calcium et vitamine D.
  • Facteurs extrinsèques : sports à risque (ski, cyclisme, football, sports de combat), accidents de la voie publique, chutes domestiques mais aussi à l’extérieur ou chez d’autres personnes.

Chaque fracture est unique et nécessite une prise en charge adaptée en fonction de plusieurs facteurs : la localisation de la fracture, sa gravité, le trait de fracture, le contexte du patient, le type de traitement (fonctionnel, orthopédique, chirurgie), l’âge du patient et son niveau d’activité. 

Un trait de fracture simple et stable peut nécessiter une immobilisation et une rééducation légère axée sur la récupération de la mobilité, tandis qu’une fracture complexe, multi fragments et opérée demandera un protocole plus long et progressif, avec une longue période de rééducation.

La rééducation varie également selon les objectifs du patient : retrouver une autonomie fonctionnelle au quotidien ou reprendre une activité sportive intensive. 

La kinésithérapie dépend aussi de l’os qui est fracturé et de la taille de l’os abimé.

Les fractures peuvent être classées selon plusieurs critères : la nature de la fracture, son mécanisme, sa gravité et sa localisation.

Délais de consolidation des fractures

Facteurs influençant la consolidation osseuse

  • Âge : les enfants guérissent plus rapidement que les adultes (ex. : 3 à 4 semaines pour une fracture du poignet chez un enfant contre 6 à 8 semaines chez un adulte).
  • Type de fracture : une fracture simple se consolide plus rapidement qu’une fracture comminutive
  • Traitement : une fracture stabilisée chirurgicalement par ostéosynthèse (plaque, vis, clou) peut avoir une consolidation plus rapide car les berges des os sont remises alignées.
  • État de santé : des pathologies comme le diabète ou l’ostéoporose ralentissent la guérison. Le tabac ralentit également la cicatrisation.

Cas particuliers

  • Fractures de stress (fatigue) : 6 à 12 semaines, selon la localisation et l’arrêt des sollicitations délétères
  • Fractures pathologiques : délai variable selon la cause (ex. : ostéoporose, cancer)

Complications des fractures

Complications précoces

  • Lésions vasculaires : une fracture peut endommager une artère voisine, entraînant une hémorragie ou une ischémie comme la fracture du fémur avec atteinte de l’artère fémorale.
  • Lésions nerveuses : une fracture déplacée peut comprimer ou sectionner un nerf, provoquant une perte neurologiques comme la fracture de l’humérus avec lésion du nerf radial.
  • Infection (fracture ouverte) : une plaie exposée augmente le risque de contamination bactérienne et d’ostéomyélite (infection osseuse).
  • Embolie graisseuse : particules graisseuses libérées dans la circulation sanguine après une fracture (souvent du fémur), pouvant provoquer un bouchon d’une artère pulmonaire.
  • Choc hémorragique : en cas de fracture d’un os très vascularisé (ex. : bassin, fémur), pouvant entraîner une hémorragie interne sévère et une chute brutale de la pression artérielle.

Complications tardives

  • Retard de consolidation : la fracture met plus de temps que prévu à guérir, nécessitant une surveillance radiologique, une rééducation adaptée et éventuellement l’apport de cellule osseuse pour stimuler la consolidation
  • Pseudarthrose : à ne pas confondre avec l’arthrose qui est une maladie articulaire. Il s’agit de l’absence de consolidation après 6 mois, avec formation d’une fausse articulation mobile. Elle est soit hypertrophique, soit atrophique. Le traitement consiste à avoir une bonne hygiène de vie (pas de tabac, bonne alimentation), ondes de choc extracorporelles, vitamine D, calcium, injections de facteurs de croissance osseux, et traitement chirurgical : greffe osseuse, ostéosynthèse, compression osseuse.
  • Cal vicieux : l’os consolide dans une mauvaise position, entraînant une déformation (ex. : raccourcissement du membre, rotation anormale, cal hypertrophique)
  • Raideur séquellaire: après une immobilisation prolongée, notamment au niveau des articulations (ex. : poignet, coude, cheville).
  • Ostéonécrose : Certaines fractures entraînent une interruption de la vascularisation osseuse, conduisant à une mort progressive de l’os. Ex. : nécrose de la tête fémorale après fracture du col du fémur.

L’importance de la kinésithérapie après une fracture

Une fracture entraîne une perte fonctionnelle immédiate et une immobilisation prolongée, ce qui provoque une fonte musculaire, une raideur articulaire et une diminution de la proprioception. Sans rééducation appropriée, la récupération est compromise et des retards et des complications sont attendus. Cela augmente le risque de séquelles à long terme. 

La kinésithérapie vise à détecter précocement les complications, optimiser la consolidation, restaurer progressivement la force, la mobilité et la coordination des mouvements pour permettre un retour à la vie normale dans les meilleures conditions.

Grâce à des techniques spécifiques telles que les mobilisations passives, les exercices de renforcement progressif et la rééducation proprioceptive, nos kinésithérapeutes vous accompagnent à chaque étape pour optimiser votre récupération tout en réduisant le risque de complications.

Rééducation après une fracture : comment se déroule la séance chez IK & KOSS ?

Chez IK & KOSS, la rééducation après une fracture suit un protocole structuré et personnalisé. Chaque patient bénéficie d’une prise en charge individualisée selon le type de fracture, la durée d’immobilisation et ses objectifs de récupération. 

Le traitement et sa durée sont très variables en fonction des cas.

Les séances de kinésithérapie se déroulent en trois grandes phases :

Phase initiale : réduire la douleur et restaurer la mobilité

Cette première phase commence dès la levée de l’immobilisation. L’objectif est de réduire la douleur, lutter contre l’enraidissement articulaire et prévenir l’atrophie musculaire. Nos kinésithérapeutes utilisent différentes approches :

  • Mobilisations passives : pour redonner progressivement de l’amplitude aux articulations sans douleur.
  • Techniques antalgiques : massages, cryothérapie, ultrasons ou électrothérapie
  • Exercices musculaires à minima : mobilisations actives aidées et exercices isométriques pour solliciter la musculature

Phase intermédiaire : renforcement musculaire et proprioception

  • Renforcement progressif : exercices spécifiques pour restaurer la force et éviter la fonte musculaire.
  • Travail de la stabilité: indispensables pour prévenir les compensations
  • Rééducation fonctionnelle : exercices adaptés aux gestes du quotidien et aux besoins spécifiques de chaque patient.

Chez IK & KOSS, nous utilisons des équipements de pointe et des techniques avancées pour maximiser les résultats et assurer une récupération rapide et efficace.

Phase avancée : retour à l’activité normale et prévention des complications

Dans cette dernière étape, l’objectif est d’optimiser la récupération pour un retour sécurisé aux activités habituelles et sportives. Nous mettons en place :

  • Des exercices dynamiques : travail de l’explosivité et de la coordination pour retrouver une fonction optimale.
  • Un programme de réathlétisation : préparation spécifique pour les sportifs afin de minimiser le risque de rechute.
  • Un suivi personnalisé : conseils et exercices à poursuivre à domicile pour maintenir les bénéfices de la rééducation.

Les résultats attendus après une rééducation de fracture

Une rééducation bien menée permet :

  • Une surveillance de l’évolution de la fracture pour éviter les complications
  • Une récupération complète de la mobilité et de la force musculaire.
  • Une diminution significative des douleurs et raideurs articulaires.
  • Une meilleure proprioception pour éviter les chutes et blessures secondaires.
  • Une reprise sécurisée et efficace des activités du quotidien et sportives.

L’engagement du patient et le suivi des recommandations du kinésithérapeute sont déterminants pour atteindre ces objectifs dans les meilleurs délais.

Quand peut-on reprendre les activités normales et sportives ?

Le délai de reprise est très variable et dépend beaucoup de la fracture en elle-même, du patient, des activités concernées et du traitement instauré.

En moyenne, mais c’est à prendre avec beaucoup de hauteur, la reprise des activités quotidiennes est possible après 6 à 12 semaines, tandis que les activités sportives peuvent nécessiter 3 à 6 mois en fonction du sport pratiqué et du type de fracture.

Pourquoi choisir les centres de kinésithérapie IK & KOSS Paris ?

Nos kinésithérapeutes, experts en traumatologie, mettent en place des protocoles personnalisés pour favoriser une récupération optimale. Grâce à des équipements de pointe, les séances allient techniques avancées et exercices spécifiques pour restaurer la mobilité et la force musculaire. 

Un suivi régulier permet d’adapter la rééducation en fonction des progrès du patient, garantissant ainsi une évolution sécurisée et efficace. Le tout se déroule dans un cadre moderne et agréable, propice à une rééducation motivante et réussie.

UNE MARQUE DU GROUPE

UNE MARQUE DU GROUPE

UNE MARQUE DU GROUPE

UNE MARQUE DU GROUPE

UNE MARQUE DU GROUPE