Prévention des chutes

1ère cause de perte d’autonomie et d’invalidité chez les seniors, les chutes sont un problème de santé publique majeur.

Chiffres clés sur les chutes en France

• Près de 2 millions de chutes par an chez les personnes âgées et les seniors.
• 1 personne sur 3 de plus de 65 ans chute au moins une fois par an.
• 1 personne sur 2 de + de 80 ans chute au moins une fois par an.
• Les chutes sont responsables de 80 % des hospitalisations pour traumatisme chez les seniors.
• 10 000 décès par an en France sont directement liés à une chute et à ses conséquences sur l’état de santé général.
• 40% des personnes hospitalisées après une chute ne retrouvent jamais leur autonomie totale.
• 50% des personnes qui tombent développent une peur de rechuter, ce que l’on appelle le syndrome post-chute. La chute crée une peur de retomber et une perte de confiance en soi, ce qui entraîne une réduction des activités physiques, entraînant une perte musculaire et fonctionnelle, ce qui aggrave encore plus le risque de nouvelle chute et ses dégâts. C’est un cercle vicieux.

65 % des chutes ont lieu à domicile, notamment :

• Dans la salle de bain ou dans les WC (sol glissant, absence de barres d’appui).
• Dans les escaliers (manque de rampes, mauvaise visibilité, escaliers glissants, chaussons sans semelles anti-dérapantes)
• À cause d’objets encombrants, de câbles dans les chemins de passage, à cause d’un animal domestique, d’une mauvaise visibilité au domicile par absence ou manque de lumières, à cause d’un tapis, à cause de la précipitation lorsque le téléphone sonne ou que la sonnette retentir.

30 % des chutes surviennent à l’extérieur, dans la rue, les magasins, ou les transports publics, seule ou à cause d’une bousculade, ou d’un arrêt brusque d’un transport en commun. 

5 % ont lieu dans des établissements de soins (hôpitaux, maisons de retraite). Le plus souvent sur des sols glissants.

Conséquences des chutes sur la santé

Les chutes entraînent des conséquences directes et indirectes graves :

• Fractures du col du fémur (première cause de perte d’autonomie après une chute).
• Traumatismes crâniens et hématomes sous-duraux.
• Fractures du poignet, du coude, de l’épaule ou des vertèbres.
• Lésions des tissus mous (entorses, contusions sévères).

Conséquences psychologiques et sociales 

• Perte de confiance et peur de tomber. 
• Isolement social et diminution des activités quotidiennes.
• Sédentarisation, perte musculaire et articulaire
• Perte d’autonomie et entrée en institution

La prévention est essentielle pour éviter ces complications et permettre aux personnes âgées de rester autonomes et actives le plus longtemps possible.

Les chutes sont souvent la conséquence d’autres problèmes de santé : elles sont souvent liées à plusieurs facteurs combinés qui augmentent le risque de perte d’équilibre et d’accident.

Facteurs physiques et médicaux 

• Perte de force musculaire avec l’âge. Les muscles s’atrophient à la fois en volume et en qualité des fibres musculaires. Cette fonte musculaire est d’autant plus importante si la personne n’a pas fait beaucoup d’activité physique dans sa vie.
• Troubles de l’équilibre et de la coordination. La perte d’équilibre peut être le fruit d’un manque de mobilité dans les chevilles avec un relevé du pied insuffisant qui expose à buter davantage dans les objets au sol. Cela peut aussi être un manque de mobilité du cou et de la tête qui empêche ainsi d’orienter les yeux pour percevoir l’environnement. 
• Avec l’âge on constate aussi une perte de dissociation des ceintures entre les membres supérieurs et inférieurs, ce qui perturbe la biomécanique physiologique de la marche.
• Raideur articulaire et douleurs chroniques (arthrose, lombalgie…). Chaque perte de mobilité perturbe davantage la mécanique de la marche et des activités fonctionnelles du quotidien comme se lever et s’asseoir.
• Problèmes de vision ou d’audition. Le manque de sensorialité entraîne des difficultés à percevoir l’environnement, ce qui majore le risque de chute.
• Effets secondaires de certains médicaments (hypotension, vertiges). Certains traitements entraînent une perturbation de la vigilance avec des risques d’étourdissement et de chute. 

On retrouve également des causes lors de malaise ou de chute de la tension artérielle qui entraîne un malaise vagal ou un vertige qui majore fortement le risque de chute de sa hauteur avec le risque ajouté de se cogner contre l’environnement avec un risque de fracture. Le malaise entraîne également un relâchement musculaire qui augmente le risque de lésion anatomique lors de la chute.

Facteurs environnementaux et psychologiques :

• Tapis glissants, objets encombrants, mauvaise luminosité, animaux domestiques, câbles, jouets des petits enfants, ports de sacs de course qui modifient l’équilibre et bloquent la mobilité des bras.
• Absence de barres d’appui ou d’équipements adaptés à la maison.
• Chaussures inadaptées ou usées.
• Peur sociale de s’exposer aux autres avec une aide de marche (canne simple, ou béquille). Cette fierté mal placée augmente le risque de chute.

Bonne nouvelle : la kinésithérapie permet d’agir sur ces facteurs en améliorant votre équilibre, votre force musculaire et votre posture pour prévenir efficacement les chutes.

La prévention des chutes concerne toutes les personnes à risque, en particulier :

• Les seniors de plus de 60 ans, en particulier ceux ayant déjà chuté une fois au cours de l’année écoulée.
• Les personnes souffrant de pathologies chroniques neurologiques (Parkinson, AVC, Alzheimer, sclérose en plaques).
• Les patients atteints d’arthrose ou de douleurs chroniques, limitant leur mobilité.
• Les personnes en convalescence après une fracture ou une chirurgie orthopédique.
• Les sportifs ou travailleurs du bâtiment ayant des troubles de l’équilibre.
• Les femmes enceintes avec le risque accru de lésion sur le fœtus.

Des séances de kinésithérapie et de rééducation personnalisées permettent d’adapter les exercices à chaque situation pour garantir des progrès rapides et durables.

• Renforcer les muscles stabilisateurs des jambes et du tronc (fessiers ou glutéaux, quadriceps, triceps suraux, ischios-jambiers, muscles du dos, muscles de la cheville et du pied).
• Améliorer la proprioception (perception du corps dans l’espace).
• Corriger la posture et la marche pour éviter les déséquilibres.
• Améliorer la coordination pour réagir efficacement en cas de déséquilibre.
• Apprendre les bons réflexes pour éviter une chute.
• Apprendre à se relever du sol après une chute.
• Apprendre à tomber (comme au judo).
• Augmenter la mobilité des pieds et des chevilles + du rachis cervical.
• Renforcement musculaire général.
• Amélioration de la fonction cardio pulmonaire et de l’endurance.

Des études ont démontré que la kinésithérapie joue un rôle crucial dans la réduction du risque de chutes chez les personnes âgées. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), des programmes d’exercices axés sur l’équilibre peuvent diminuer ce risque d’environ 25 %.  

Une analyse approfondie a révélé que des interventions spécifiques, telles que le programme Otago, peuvent réduire le taux de chutes de manière significative. Par exemple, un groupe ayant suivi ce programme a enregistré en moyenne 0,6 chute, contre 1,7 chute dans le groupe témoin, indiquant une diminution notable du taux de chutes.  

De plus, la pratique régulière d’activités physiques adaptées, comme le tai-chi, contribue également à la prévention des chutes. Les études montrent que les personnes âgées pratiquant le tai-chi voient leur risque de chute diminuer d’environ 13 %.  

En conclusion, la kinésithérapie basée sur la mobilité et le renforcement musculaire et la proprioception, combinée à des activités physiques adaptées, est une approche efficace pour réduire le risque de chutes chez les personnes âgées, améliorant ainsi leur autonomie, leur qualité de vie, et en réduisant le risque de dépendance.

Chez KOSS Paris, nous avons développé une prise en charge complète et individualisée : 

Bilan personnalisé

Lors de la première séance, nous réalisons un bilan-diagnostic complet :

• Tests de force musculaire et d’équilibre.
• Analyse de la posture et de la marche.
• Évaluation des antécédents de chute.

Exercices de renforcement musculaire

• Travail ciblé sur les jambes, les hanches et le tronc.
• Exercices progressifs pour retrouver stabilité et puissance.

Amélioration de l’équilibre et des boucles proprioceptives

• Exercices sur plateforme stable et instable pour augmenter la proprioception.
• Entraînement des réactions parachutes pour mieux réagir en cas de déséquilibre.

Conseils et adaptation du quotidien

• Recommandations pour un environnement sécurisé à domicile.
• Apprentissage des bons gestes pour éviter les situations à risque.

Ce programme structuré permet des progrès rapides et une réduction significative du risque de chute.

Grâce à un suivi en kinésithérapie, nos patients observent des résultats concrets et durables en seulement quelques semaines. Le risque de chute diminue jusqu’à 50 %, favorisant une meilleure confiance en soi et réduisant la peur de tomber. L’équilibre et la marche s’améliorent, tandis que les douleurs articulaires et musculaires diminuent progressivement. Cette approche permet de préserver l’autonomie et d’optimiser la qualité de vie, offrant ainsi un bien-être durable au quotidien.

“Chaque chute évitée, ce sont des années d’autonomie gagnées et le recul d’un problème de santé publique majeur. Mieux vaut prévenir que guérir !” – Jérôme Auger

Notre centre, spécialisé en rééducation de l’équilibre, propose une prise en charge adaptée pour améliorer la coordination et la stabilité. Nos kinésithérapeutes experts, formés aux dernières techniques, élaborent des programmes personnalisés basés sur des données scientifiques. 

Grâce à l’utilisation d’outils innovants, chaque séance vise à optimiser le contrôle postural et la prévention des chutes. Situé au cœur de Paris, notre cabinet moderne est facilement accessible pour offrir un suivi de qualité dans les meilleures conditions.