Le traitement d’une fracture du poignet dépend de la gravité de la blessure, de l’âge du patient et de ses besoins fonctionnels.
La kinésithérapie
Toute fracture du poignet, qu’elle soit opérée ou simplement immobilisée par un plâtre ou une attelle, entraîne une raideur variable au niveau de l’articulation. Une fois l’os suffisamment consolidé, il est nécessaire de rétablir la mobilité du poignet et des doigts, grâce à des séances de rééducation.
Pour rétablir la sensibilité de la main et des doigts, le kinésithérapeute utilise divers protocoles :
- Les massages pour relâcher les tensions.
- Des techniques de visualisation de mouvements et exercices tactiles pour reconnaître les textures, formes et objets.
- Un drainage lymphatique.
- Des exercices progressifs pour renforcer les muscles et améliorer les fonctions premières de la main comme la préhension, l’écriture ou le lâcher-prise.
- Un traitement de physiothérapie.
Certains kinésithérapeutes utilisent la tecarthérapie Winback pour accélérer le processus de guérison et soulager la douleur. Cette technique facilite également une récupération plus rapide de la mobilité articulaire.
L’objectif est de permettre au patient de reprendre ses activités sans douleur et de prévenir les récidives.
Ces traitements sont recommandés au cours des trois premiers mois suivant le traumatisme. En général, il faut compter entre 4 et 6 mois de kinésithérapie après l’opération.
Des gestes du quotidien sont également réappris pour assurer une reprise progressive des activités.
Le cabinet de kinésithérapie KOSS Paris propose des programmes de rééducation personnalisés pour accompagner chaque patient dans sa récupération.
Traitement chirurgical
Pour les fractures déplacées, instables ou complexes, une intervention chirurgicale est nécessaire pour réaligner les os à l’aide de broches, de plaques ou de vis.
Le choix de la technique dépend du type de fracture :
- Fracture de Pouteau-Colles : Traitée par brochage sous anesthésie loco-régionale, avec insertion de trois broches et immobilisation par attelle pendant 6 semaines.
- Fracture de Goyrand-Smith : Corrigée par une plaque fixée via une incision à l’avant du poignet, suivie d’une immobilisation de 6 semaines.
- Fractures comminutives : Peuvent nécessiter une combinaison de plaques, broches ou fixateurs externes, retirés après consolidation.