LIGAMENTOPLASTIE
DE CHEVILLE

La ligamentoplastie de cheville est préconisée en situation d’instabilité chronique de la cheville afin de résoudre le problème et de limiter l’usure précoce de l’articulation avec l’apparition d’arthrose.

 

Les 3 types de ligamentoplastie de cheville

1- La réparation du ligament

L’avantage chirurgie de cette technique est d’avoir des suites post-opératoire simple avec une intervention chirurgicale facile. Cependant, la qualité du ligament n’est pas supérieures à une autre technique. Le principe de cette reconstruction est de faire une rétention capsulo-ligamentaire avec un renfort.

2- La ligamentoplastie de substitution

Cette technique de chirurgie orthopédique est très efficace et permet de retrouver une très bonne stabilité de l’articulation de la cheville. Cependant, après plusieurs années, il peut de nouveau y avoir des douleurs suite au changement de la fonction de la cheville avec une dégradation de la cheville. Le principe est de changer l’axe du tendon du court fibulaire.

3- La ligamentoplastie par reconstruction anatomique

Le but de cette technique opératoire est de se rapprocher au maximum de l’anatomie existante. Le principe de l’opération est de prendre une partie du tendon du genou (droit interne) et de reconstruire le ligament. On retrouve le principe utilisé pour les ligamentoplasties de genou.
Après ces trois types d’intervention l’immobilisation (attelle) est de 3 à 6 semaines. Rapidement la rééducation avec un kinésithérapeute débute sur une période allant de 3 à 6 mois en fonction de l’implication du patient et de l’objectif à atteindre. Un kiné du sport peut vous accompagner pour une reprise normale du sport après 3 mois post chirurgie. Le principe des séances de kinésithérapie est de soulager les points douloureux en physiothérapie, travaille la mobilité articulaire des différentes articulations de la cheville et du pied (flexion / extension) et de renforcer la cheville pour la stabiliser. La correction de la lésion et la protection du cartilage permettent de reprendre une activité sportive normale sans risque de nouveau traumatisme (entorse). Le choix du traitement chirurgical est des examens complémentaires (IRM, échographie) sont dictés par le chirurgien orthopédique tout comme l’examen clinique post-opératoire avant la prise en charge en kinésithérapie.