CONFLIT ANTÉRIEUR
DE CHEVILLE

Explications du conflit antérieur de cheville

Il s’agit d’une perturbation de mouvement de la cheville soit par un os ou un tissu mou. Cela impacte les mécaniques articulaires de la cheville (tibia / fibula / talus / calcanéum) mais aussi les articulations du pied par conséquent. LA gêne ou douleur peut avoir une incidence sur le tendon, le cartilage, le nerf, le ligament, c’est-à-dire sur toute l’anatomie de la cheville ou la biomécanique fonctionnelle des membres inférieurs.

Il existe différents conflits au niveau de la cheville en fonction de la zone touchée :

  • Le conflit antérieur
  • Le conflit postérieur
  • Le conflit latéral
  • Le conflit antérieur

Le conflit antérieur de cheville est souvent lié à des séquelles de traumatisme. Il peut y avoir la création d’une fibrose cicatricielle (adhérence tissulaire / fascia) voir d’un relief osseux que l’on appelle ostéophyte. Le signe de ce conflit est une douleur précise sur le devant de la cheville. En fonction de la localisation de la zone douloureuse, on peut en déduire le type de tissu incriminé. Si la douleur est externe on pense à une séquelle tissulaire alors que si la souffrance est interne le problème est sans doute osseux.

À l’examen clinique, on retrouve régulièrement une instabilité de cheville associée à une séquelle d’entorse.

Si ce problème s’aggrave, on arrive sur un phénomène d’arthrose, c’est-à-dire une usure ou lésion du cartilage articulaire. L’arthrose peut ensuite créer de la raideur avec une perte d’amplitude articulaire en flexion plantaire ou flexion dorsale de cheville.

 

Examens complémentaires de la cheville

Pour vérifier l’idéal est de faire une échographie. Pour analyser la structure osseuse la radiographie sera conseillée. L’IRM n’est pas nécessaire pour cette pathologie.

 

Principes du traitement du conflit de cheville

Le but dans le traitement du conflit antérieur de cheville, est de lâcher la contrainte de la cicatrice tissulaire. Le kinésithérapeute utilise pour cela différentes techniques manuelles ou de physiothérapie.

  • Tecar thérapie
  • Ondes de chocs
  • Crochets
  • Ventouse
  • Fasciathérapie
  • Massage transverse
  • Correction mécanique / orthopédique
  • Renforcement musculaire

En cas de persistance des symptômes, la visite chez un chirurgien orthopédique peut être la solution. L’immobilisation en attelle n’est pas une solution sur le long terme, mais si elle peut soulager sur une phase aiguë. L’infiltration est une solution dans certains cas et peut soulager dans 50% des cas si le problème n’est pas osseux et si c’est pratiqué par un radiologue. Par la suite s’il n’y a pas de résultat on peut se diriger vers une arthroscopie.